Nouvelle histoire de Villemur

À gauche Daniel Boisard, maire adjoint à la culture et à droite l'auteur Christian Teysseyre lors de la présentation officielle de la "Nouvelle histoire de Villemur" à la mairie de Villemur-sur-Tarn vendredi soir 1er juillet 2016
À gauche Daniel Boisard, maire adjoint à la culture et à droite l'auteur Christian Teysseyre lors de la présentation officielle de la "Nouvelle histoire de Villemur" à la mairie de Villemur-sur-Tarn vendredi soir 1er juillet 2016

Discours de Mr Boisard, adjoint au maire à la culture, le vendredi soir 1er juillet 2016 à la mairie de Villemur

 

 

 

C’est un grand honneur et un grand bonheur aussi pour nous d’accueillir ce soir Christian Teysseyre. L'occasion est sans conteste un événement pour l’ensemble du territoire et votre présence (à tous) est à la fois un témoignage d'amitié pour l'auteur et le signe évident de l'intérêt considérable que revêt la parution de cette Nouvelle histoire de Villemur.

Nouvelle en effet, par l'ampleur du sujet traité, par la prise en compte des matériaux nouveaux mis à la disposition du chercheur, par l'étendue de la période considérée, j'y reviendrai tout à l'heure.

Nouvelle aussi, car l'histoire de notre commune ou plus exactement l'histoire de ce que nos amis historiens appellent le Villemurois, et qui correspond en gros à l'ancien canton de Villemur ou à la communauté de communes de Val Aigo, cette histoire a retenu à plusieurs reprises l'attention de personnalités dont nous tenons aussi à évoquer le travail ou la mémoire aujourd'hui.

Quand on se reporte en effet aux ouvrages parus sur le sujet, on pense en premier lieu à celui d'Amédée Sevène, paru en 1898 Notice sur Villemur et qui a longtemps fait référence. Je crois d'ailleurs qu'il a été pour vous, M. Teysseyre, dans votre jeunesse, une source profonde d'inspiration.

Plus tard est venu la brochure importante de Marcel Peyre et, plus près de nous, les ouvrages de nos amis d'AVH, de Jean-Claude François, et dans des domaines plus spécialisés, de Georges Labouysse, de Pilar Jimenez.

Il manquait cependant un ouvrage plus systématique, qui englobe la totalité de l'époque historique et même protohistorique de notre canton et qui apporte, au-delà d'une recension minutieuse de l'histoire du Villemurois, une compréhension vivante de ce qu'à été la vie quotidienne de nos ancêtres au cours des siècles.

C'est à cette tâche prométhéenne que vous avez commencé à vous atteler, il y a maintenant près de cinq années. Plutôt que de Prométhée, ou d’Héraclès même, je devrais peut-être évoquer, avec un peu de malice, mais vous me pardonnerez j'en suis sûr, Saint Benoît, puisque vous avez réalisé là un véritable travail de bénédictin.

C'est pendant l'écriture de votre précédent ouvrage sur les églises et les chapelles du canton de Villemur, que votre projet a pris corps. En présence de matériaux historiques nouveaux, ou peu utilisés, vous avez ressenti comme une évidence l'appel à mettre à la disposition du public l'étude magistrale que vous nous présentez aujourd'hui.

Le résultat en est une véritable somme. La méthode universitaire transpire dans votre volonté d'épuiser le sujet, du moins sur la base des faits avérés, dans le corpus de notes extrêmement riche que vous offrez à la curiosité du lecteur attentif, dans la rigueur et la précision de l'exposé.

Vous n'hésitez pas à jeter un pont par dessus 2000 ans d'histoire, et même bien davantage, allant jusqu'à évoquer les premières traces de vie humaine remontant à l'homo erectus (traces qui ont été collectées je crois par Georges Labouysse) jusqu'à la période la plus contemporaine.

Une longue aventure humaine, où la vie quotidienne s'est trouvée souvent confrontée et pas toujours pour son bonheur, à la grande Histoire.

Il serait illusoire de tenter une recension méthodique de votre travail. Permettez-moi cependant d’extraire, de manière bien arbitraire, dans la longue chaîne des événements et des hommes que vous offrez à notre lecture, deux exemples illustrant l'extraordinaire richesse de votre travail. La période cathare de Villemur, d'abord, de la fin du XIIem au début du XIIIem siècle. Vous y consacrez 64 pages soit tout le chapitre 4 du premier tome. Nous apprenons (mais nous le savions déjà si nous avons été attentifs à l'étude de Pilar Jimenez « Villemur, un village parfait »), que Villemur comptait alors une centaine de parfaits (parmi lesquels on relève un Pierre Teisseire : peut-être un de vos lointains ancêtres a-t-il flirté avec l'hérésie?) et un nombre bien plus grand encore de sympathisants. (Signe des temps sans doute, plus qu'absence totale de matériaux d'étude, cette période, sauf erreur, est occultée dans le travail d'Amédée Sevène. Elle est en revanche brièvement évoquée dans celui de Marcel Peyre).

Plus près de nous les deux terribles guerres mondiales pendant lesquelles la nature humaine s'exposera dans sa dualité, avec ce qu'elle peut avoir de courage et de faiblesse. Sur le premier registre, vous évoquez l'attitude héroïque de Désiré Barbe, maire de Villemur en 1944, qui n'hésita pas à se joindre à un groupe de 18 jeunes otages menacés d'être fusillés par les Allemands et que son geste, et son habileté de négociateur aussi, permirent de sauver.

A titre personnel, j'ai pu préparer la cérémonie d'hommage organisée pour l'inauguration de la promenade Jacques Vieu en consultant avec profit le tome 2 de votre livre, riche d'enseignement sur le sujet des établissements scolaires Villemuriens.

Non, décidément, il est impossible de faire une recension sérieuse des 800 (et quelques…) pages de chaque tome de votre livre.

Le lecteur est embarqué, comme aurait pu le dire Pascal. Si vous vous engagez, Mesdames et Messieurs, dans cette lecture passionnante, vous n'aurez d'autre choix que d’accompagner jusqu'au bout Christian Teysseyre dans sa traversée des âges.

Mise en garde cependant pour ceux qui feront de ces ouvrages leurs livres de chevet : si au bout de la nuit Morphée vient vous surprendre en pleine lecture, la chute des 1300 grammes de chaque tome sur le visage risque de vous causer quelques désagréments ! L'aventure m'est arrivée...

Chemin faisant, la question de notre identité s’immiscera sans doute dans la réflexion du lecteur. Ceux qui avaient une dizaine d'années dans les années soixante se souviennent peut-être, dans un registre radicalement différent, de la rubrique « Mickey à travers les âges » qui paraissait chaque semaine dans le journal éponyme. Chaque fois que Mickey recevait un coup sur la tête, il était projeté dans un siècle antérieur et les aventures les plus invraisemblables lui arrivaient, sur un fonds historique qui ouvrait nos jeunes esprits à cette discipline.

Oui, sans doute, nous étions déjà un peu là, en puissance, lors de la bataille de Villemur, lors de la visite d’Henri de Navarre ou quand le Tarn sortait périodiquement et brutalement de son lit. Nous avons reçu le bâton de témoin de ces ancêtres lointains ou proches, et humbles maillons de cette chaîne humaine, nous ressentons, à vous lire, la solidarité qui nous lie à ces générations disparues.

Cher Christian Teysseyre, je crois pouvoir, au nom de l’ensemble de la population Villemurienne vous exprimer notre profonde reconnaissance pour le travail que vous avez accompli. Vous apportez une pierre essentielle à l'édification d'une mémoire commune dont nous ressentons, aujourd'hui avec un peu plus d’acuité, peut-être, la nécessité.

Grâce à vous, nous saurons un peu mieux qui nous sommes, d'où nous venons. Pour le reste, c'est à chacun de tracer sa route. Mais çà, c'est une autre histoire, qui n'appartient déjà plus... à l'historien.

Je vous remercie.

Discours de Christian Teysseyre le vendredi soir 1er juillet 2016 à la mairie de Villemur

 

 

 

Je remercie M. le maire pour la considération qu’il bien voulu manifester à l’occasion de la sortie de notre Nouvelle histoire de Villemur. Je le remercie particulièrement d’avoir voulu célébrer l’événement que constitue cette parution et organiser la séance de présentation de cet ouvrage à la mémoire de cette cité et plus largement du Villemurois,

Je remercie M. Daniel Boisard, maire-adjoint à la culture, pour la réalisation de ce moment, pour la pénétrante présentation qu’il a bien voulu faire de notre livre comme aussi pour ses chaleureux propos. Je remercie également le docteur Robert Mosnier pour son amicale contribution à cette présentation, comme aussi M. Didier Dougnac pour la part prise à l’organisation de cette séance.

Merci à vous tous d’être là, ce soir, de me faire l’honneur et l’amitié de votre présence : Mmes et Messieurs les maire-adjoints, Mmes Messieurs les conseillers municipaux, élus de notre commune, MM. les maires de Villemur qui ont exercé cette charge de premier magistrat, MM les maires ou conseillers des communes voisines, M. le curé de Villemur et de l’ensemble paroissial, nommé « les 10 clochers », des souscripteurs à cet ouvrage, ceux qui ont oeuvré pour que ce livre paraisse : l‘éditeur, M. Philippe Galmiche qui a permis l’accès de ce travail à un prix particulièrement abordable et attractif - et l’imprimeur M. Nello Gasbarri de Villematier, enfin des membres de ma famille, dont mon père, Laurent Teysseyre qui a été distingué au début de cette année, lors de la séance des voeux.

Je suis très sensible à ce moment de reconnaissance. En célébrant la parution de cet ouvrage, c’est la cité de Villemur et ses habitants qui se trouve honorée, c’est-à-dire tous ceux et celles qui ont fait ce pays, acteurs d’une histoire d’hier à aujourd’hui. C’est ainsi qu’il me plait de lire et de vivre avec vous ce moment.

Le contact rapide avec l’oeuvre fait entrevoir un poids, le travail que cela représente : son volume, son organisation, son contenu. Cela est d’une première évidence.

Comme un jardinier, je voudrais vous montrer plus particulièrement quelques coins méconnus du jardin de l’histoire qui méritent le détour. Des aspects moins connus de notre histoire.

- les deux familles qui font Villemur du XIe siècle au XIVe siècle, celle éponyme des Villemur et celle des Via (de la Voie),

- l’importance longtemps insoupçonnée des communautés religieuses dissidentes que l’on nomme les cathares, dans un espace délimité : Villemur, Le Born, Tauriac, Mirepoix. L’exposition d’il y a quelques années et les apports de la villemurienne Pilar Jimenez avaient fait connaître ce chapitre de l’histoire.

- la guerre de cent ans, période si fertile et complexe, temps d’épreuve.

- le pastel : était-il cultivé dans le villemurois ou seulement commercialisé ?

- le passage et le stationnement des troupes et le chemin de l’étape ou la levée des soldats provinciaux au XVIIIe siècle, pesant lourdement sur la vie de la cité.

- la Révolution, si riche en événements quasi-quotidiens, avec de multiples dossiers particuliers : tel celui qui touche à la requête d’excorporation des communautés, villages ou hameaux formant la commune de Villemur, ceci en 1789 et tout au long du XIXe siècle, jusqu’en 1868, avec l’érection alors de la commune de Bondigoux, plus tard de celle de La Magdelaine et en dernier lieu de celle de Villematier.

- le Villemurois, comme base arrière, à l’issue de la bataille de Toulouse du 10 avril 1814.

- la belle époque de Villemur (1933-1939) (20 ans après ce que les historiens appellent la belle époque), temps où Villemur connaît un rayonnement ; on y vient pour des rencontres politiques, sportives, associatives. Une belle ville, accueillante, industrieuse.

Le premier tome a bénéficié des acquis intervenus (l’Antiquité, les cathares … Jean-Marie Pailler – Jean Duvernoy) ou de problématiques nouvelles : l’occupation du sol et le travail initiateur de Charles Higounet l’occupation du sol entre Tarn et Garonne ou encore tout ce qui touche aux structures féodales

- le tome 2 – Vivre à Villemur - dans son étude transversale en rejoindra plus d’un, par les observations faites sur le vécu des personnes au quotidien : le chapitre sur la santé par exemple, ou sur les affaires de justice, miroir de la société, les impôts – par exemple la gabelle du sel, ou encore la rivière du Tarn qui occupe une place particulière dans l’histoire humaine, sociale et culturelle du Villemurois… mais aussi les institutions, la vie religieuse, les communications, l’enseignement, etc.

Le second tome livre une humanité plus immédiatement tangible. Cette approche s’inspire de ceux qui ont présenté une histoire sociétale : par exemple Michel Taillefer dans son « vivre à Toulouse sous l’Ancien Régime ».

J’ai indiqué le choix d’une écriture par petite unité littéraire pour permettre à chacun de déambuler à son gré et pour son plaisir dans ce vaste jardin de l’histoire.

Ce livre est écrit pour trois types de lecture

- celle du lecteur de roman. On parcourt un récit de manière continu, au fil des pages, même si on peut être tenté de sauter des chapitres pour aller au dernier. Peut-être cet ouvrage peut-il s’apparenter aux romans russes, par l’importance de l’architecture et du récit.

- celle de promeneur. Il prend une allée, puis en prend une autre. Ou encore,celui-ci va au gré de ce qui arrête son attention, tel l’abeille qui butine et fait son miel.

- celle du chercheur et son désir de trouver des données ordonnées, référencées, lui permettant d’accéder à une information ou réponse précise. Les tables permettent cette recherche sélective et méthodique.

Ceux qui ont quelque familiarité avec ce que j’ai écrit précédemment dans l’ouvrage sur les Églises et chapelles du canton de Villemur, savent l’importance donnée au respect dû aux faits et aux mentalités sous-jacentes, l’attention critique des sources et la référence à celles-ci, d’où une distance mise avec une histoire se nourrissant

d’hypothèses et de ce qui peut être seulement probable ou extrapolé, cmise à distance aussi à l’égard de visions et jugements portés sur le passé, où l’on considère hier avec le regard d’aujourd’hui – ou encore enfin, une mise en interrogation de l’histoire légendaire, celle-ci naissant de ce qu’on aime lire et entendre sans rapport avec les faits. Chaque groupe humain a ainsi son fonds légendaire entretenu, comme une autre histoire, faute d’histoire.

Par ces réflexions nous voulons souligner le rapport qu’il y a entre l’histoire et l’identité de chacun au sein des communautés auxquelles nous appartenons.

Je voudrais relire avec vous ce que j’ai pu apprendre de la position de Villemur au cours du temps : cela me semble suggestif :

- C’est d’abord du Xe au XIVe le positionnement entre le Toulousain et l’Albigeois : une orientation Nord/Est –Sud, au temps des Villemur. Axe vertical, devenant carrément Nord-Sud au temps de la famille de Via ou de la Voie, avec le vaste territoire allant d’une ligne Fronton-Vacquiers et jusqu’au Tescou, pays intermédiaire entre le Toulousain et le Quercy.

- Par la suite, à partir du XIVe siècle c’est désormais la rivière du Tarn qui constitue le nouvel axe, avec la variante Montauban Castres, espace qui par ailleurs correspond à l’entité administrative du diocèse du Bas-Montauban, dans cette bande allant de Montauban jusqu’à Buzet, Mézens (aux portes de Saint-Sulpice). Cet axe horizontal est l’axe du développement économique avec le Tarn, le commerce et la circulation des biens ; c’est aussi l’axe politique des villes protestantes de Montauban à Castres, au temps de la Réforme et des guerres civiles et religieuses. On notera que l’axe du Tarn était déjà celui de l’Antiquité.

- C’est avec la Révolution et la position extrême du canton de Villemur dans le département de la Haute-Garonne (surtout après la création du département du TGne en 1808), que Villemur va perdre son positionnement d’interface. Villemur se trouve au bout du département, au terme de la ligne Toulouse-Villemur : la création de la D 14 et le nouveau pont de 1833 construit, donnent forme à cette nouvelle orientation. Le Tarn passé, on débouche sur la gendarmerie (quand la rue J-M. E. Brusson n’existait pas) et les coteaux. Le Quercy va devenir plus lointain. De plus, la perte progressive de l’importance de la rivière et de la relation entre Gaillac et Montauban va faire entrer Villemur dans une définition plus floue, Villemur devient un terme. Cette cité n’est plus un maillon d’une chaîne de villes, comme elle l’était d’abord entre le toulousain et le Quercy, puis entre Montauban et Castres. Elle n’a plus cette fonction de passage et de passeur.

Le professeur Labrousse et Georges Labouysse ont aimé souligner ce rôle éminent du Villemurois aux carrefours de divers pays tout au long de l’histoire. Cette fonction assignée a assuré l’identité et la gloire de cette cité. La recomposition de l’espace et son élargissement aux entités administratives d’aujourd’hui ont rendu caduque cette fonction, excepté l’intercommunalité créée, le Val’Aigo, qui retrouve une axialité naturelle, celle du Tarn.

Le destin de nos espaces se joue aujourd’hui autrement. Les hommes et les femmes qui vivent sur un territoire, les élus dans leur mission au service du bien commun, sont confrontés à promouvoir l’économique, le social, l’éducatif, la vie associative. Car, les hommes et les femmes appartenant à un même territoire n’existent que reliés les uns aux autres et à d’autres espaces. Ils ont besoin d’identité, de reconnaissance mutuelle et d’être faits acteurs de leur histoire personnelle et collective. Je voudrais ici dire ma reconnaissance et la reconnaissance des Villemuriens à tous les édiles et premiers magistrats qui, d’hier à aujourd’hui, ont eu pour tâche de servir le bien commun avec générosité et intelligence à la suite de Jean Baptiste Subsol de Puilauron, de Frédéric Malpel et de Jean-François Pendaries, trois hautes figures du temps mouvementé de la Révolution… sans oublier les deux grandes figures de maires du XXe siècle qui ont été aussi pendant de nombreuses années présidents du Conseil général. Cet ouvrage et ce qu’il présente donnent matière à cet hommage à l’égard de tous les serviteurs de la communauté villemurienne.

Aimer et comprendre ce qui a été vécu hier, c’est pouvoir aimer et comprendre ce qu’on vit aujourd’hui. L’histoire d’un pays, d’une nation se dévoile étrangement dans la micro-histoire, celle qui se vit à l’échelle de nos communes - au plus près de l’événement et des hommes au quotidien, histoire qui nous paraît souvent bien limitée, sans portée au-delà du groupe humain défini. Cependant, cette histoire immédiate constitue le matériau nécessaire de la grande histoire qui l’éclaire et la donne à comprendre par ailleurs.

Comme me l’écrivait un lecteur : «Au fur et à mesure qu'on avance, on oublie tout ce qu'on a appris en classe: la société n'est pas uniforme avec les bons d'un côté et les méchants de l'autre! On vit au rythme des saisons, des catastrophes, des ententes et des oppositions, des divers régimes politiques et d'une société en pleine évolution. On vit avec les catastrophes climatiques, les luttes entre paroisses et, plus tard, communes. Entre les animaux qui vagabondent en ville et la colère de certains qui n'hésitent pas à détruire le seul pont de Villemur, on pénètre dans l'intimité d'une ville et de ses environs qui, progressivement, entrent dans la modernité».

Cet ouvrage peut, comme on me l’écrivait encore, « conforter dans l’idée qu’un territoire peut traverser bien des vicissitudes et retrouver chaque fois la force de les dépasser grâce aux femmes et aux hommes qui le peuplent et le portent avec amour et même passion ».

Avec et par la publication de cet ouvrage, tel est mon souhait pour vous et avec vous.

Christian Teysseyre

1er juillet 2016